La RSE est aujourd’hui un levier puissant pour concilier performance économique, respect de l’environnement et responsabilité sociale. C’est une démarche structurante qui engage les entreprises dans une logique de transparence et d’amélioration continue. Comprendre ses principes, ses normes et son cadre réglementaire est une étape clé pour toute organisation souhaitant contribuer à un développement durable et répondre aux attentes croissantes des parties prenantes.
Définition de la RSE
La responsabilité sociale des entreprises, également appelée responsabilité sociétale des entreprises (RSE), est la contribution des entreprises au développement durable.
C’est-à-dire, que l’on va au-delà du simple développement économique d’une entreprise, mais que l’on intègre également les impacts positifs ou négatifs générés par l’entreprise sur les enjeux sociétaux et environnementaux (biodiversité, inclusion…)
Pour les organisations plus largement, on parle de RSO (Responsabilité Sociétale des organisations)
Les jalons historiques de la RSE et du développement durable
La première définition économique du terme de développement durable apparait en 1987 avec le rapport Brundtland. Il définit le développement durable comme étant « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
C’est une notion clé pour assurer un avenir meilleur et plus respectueux de notre environnement et de ceux qui le compose.
Le concept de RSE apparait quant à lui en 1953 dans le livre de l’économiste américain Howard Bowen avec l’utilisation de ce terme : « The Social Responsabilities of the Businessman ».
En 1992, l’ensemble de ces concepts structurés ont officiellement été « pris en compte » lors du Sommet de Rio. Ce sommet est le premier d’une longue série de COP (Conférences of Parties) sur le climat. Il a notamment permis d’intégrer et de diffuser des concepts clés sur le changement climatique, la diversité biologique ou encore la désertification.
Lancé en 2000 par les Nations Unies, le Pacte mondial encourage les entreprises à adopter des pratiques responsables tout en impliquant d’autres acteurs comme la société civile et les institutions publiques.
Ce pacte permet une démarche d’engagement volontaire de la part des entreprises pour le respect de dix principes relatifs aux droits humains, aux normes internationales du travail, à l’environnement et à la lutte contre la corruption.
Quand la RSE s’aligne sur les ODD
Parmi les concepts clés liés à la RSE, celui des « Objectifs de Développement Durable » (ODD) revient souvent.
Adoptés en 2015 par les États membres des Nations unies, ces 17 objectifs visent à être atteints d’ici 2030 pour favoriser un développement équilibré et responsable à l’échelle mondiale. Ils couvrent des enjeux très concrets comme l’éradication de la pauvreté, l’accès à la santé et au bien-être, ou encore la lutte contre le changement climatique. Chaque objectif se décline en cibles précises et en indicateurs adaptés à la réalité de chaque pays signataire.
De nombreuses entreprises, en particulier les grands groupes et celles présentes à l’international, s’appuient sur ce cadre pour structurer leur démarche RSE et aligner leurs actions avec les engagements de l’ONU. La RSE est un moyen pour les entreprises d’agir en faveur des ODD.