Olivier Lerner est consultant RSE et Bilan Carbone au sein de l’équipe de Paris. Il coconstruit des stratégies RSE et des plans d’actions concrets pour divers acteurs publics et privés.
Expert en Bilan Carbone, il sensibilise et mobilise les équipes, organise la collecte de données et identifie des actions de réduction des émissions. Passionné par la diversité des organisations et les rencontres humaines, Olivier valorise l’intelligence collective et l’aventure humaine au cœur de la RSE.

Quels sont tes missions ?
Je suis consultant RSE et Bilan Carbone au sein de l’équipe de Paris. Les missions associées à ces 2 disciplines sont très diversifiées et à destination d’une pluralité d’acteurs publics et privés.
Coté RSE, mon rôle est de coconstruire et formaliser une stratégie RSE à un horizon court et moyen terme et de déboucher très opérationnellement sur des plans d’actions concrets au service d’objectifs RSE prioritaires pour l’organisation. Ces différentes étapes sont majoritairement coconstruites avec nos clients en s’appuyant sur des méthodologies éprouvées que nous améliorons et adaptons sans cesse au besoin de nos clients, par exemple en fonction de leur secteur, de leurs activités ou de leur gouvernance.
Sur le Bilan Carbone, je travaille à la sensibilisation et la mobilisation des équipes de nos clients, à l’organisation et au support de la collecte des données nécessaires à l’évaluation de l’empreinte de l’organisation. Il y a également la partie calcul bien sûr mais également la mise en forme et la restitution des résultats. Et puis le plus important avec l’identification des actions réductions et la mise en œuvre des plans de transformation.
Qu’est-ce qui t’éclate le plus ?
La diversité des organisations pour lesquelles j’ai l’occasion de travailler. On ne soupçonne pas l’incroyable diversité d’entreprises et de collectivités au sens large sur nos territoires. Et les missions, ce sont avant tout des rencontres avec des personnes, très souvent agréables et particulièrement investies. Et comme nos accompagnements chez Déclic sont collaboratifs et participatifs, les missions sont de très bons moments de partages et d’intelligence collective. Ce que j’ai vite compris chez Déclic, c’est que la RSE c’est aussi et peut-être même avant tout une aventure humaine.
Quel est ton parcours ?
J’ai une formation financière mais j’ai rapidement bifurqué sur les fonctions communication et marketing avec notamment des expériences dans le secteur des médias. J’ai également développé ma propre activité de conseil dans la stratégie et le marketing digital pendant près de 10 ans. Puis j’ai choisi d’évoluer du digital vers le végétal : fort d’un concept de jardinerie / fleuristerie urbaine, inspirée des arts végétaux et floraux japonais, j’ai obtenu le CAP fleuriste et créé mon concept et ma marque. J’ai développé cette idée durant 2 ans. En parallèle, je me suis intéressé aux problématiques plus larges des enjeux environnementaux et de transition et je suis devenu animateur d’ateliers de sensibilisation comme la fresque du climat et la fresque de la biodiversité. Ce chemin m’a naturellement conduit à la RSE (du végétal au durable) et à la volonté de m’investir à accompagner les entreprises et les collectivités dans leur transition.

Pour toi, c’est quoi les Territoires de demain ?
Passionné par le vivant et la biodiversité, j’aurai tendance à appréhender les territoires comme des écosystèmes composés d’un milieu dans lequel évoluent des entreprises, collectivités, citoyens, en interactions et en subtil équilibre les uns avec les autres. Les territoires de demain, c’est donc pour moi un équilibre mutuellement bénéfique à tous dans le respect de ce milieu.
Une citation que tu apprécies ?
J’aime bien changer de références et découvrir des citations. Alors disons qu’il y a une citation d’Alain que j’ai découverte récemment lors d’une conférence de Charles Pépin : « le secret de l’action, c’est de s’y mettre ».
Elle me semble bien adaptée à l’approche de la RSE dans une organisation : de sa définition stratégique à sa mise en place opérationnelle, la manière la plus sûre d’avancer c’est de s’y mettre.
Une passion, une anecdote ?
J’ai plus des centres d’intérêts qu’une passion, c’est moins exclusif. J’en citerai un : l’esthétique japonaise. Elle est basée sur la sobriété, la mélancolie, la contemplation, l’épure et l’humilité, la nature sublimée, et surtout ce que les japonais appellent le wabi sabi qui peut être défini comme la beauté des choses imparfaites et éphémères.
Je pratique aussi le badminton en compétition. Si vous avez 2 minutes, regardez ce point :
HSBC Play of the Day | Prannoy H. S. and Weng Hong Yang push each other to the absolute limit
Comment tes collègues te décrivent-ils ?
J’espère bien que les mots leur manqueraient :-)