Après plusieurs années d’expérience en affaires publiques au Parlement européen, au sein d’une ONG ou encore en cabinet de conseil, Fanny démontre un intérêt prononcé pour les enjeux sociaux et environnementaux.
Dans cette lignée et alors que la RSE devient sujette à une réglementation de plus en plus importante, Fanny s’est naturellement tournée vers le conseil en transformation durable et a rejoint l’équipe parisienne de l’Agence Déclic en mars 2023.
Quelles sont tes missions ?
Je suis consultante et formatrice en RSE au sein de l’équipe de Paris.
A ce titre, j’accompagne des acteurs privés comme publics dans leur transformation responsable, tant au niveau social qu’environnemental et économique. De la définition de la stratégie RSE à la mise en œuvre concrète d’un plan d’action, je conseille les clients pour être au plus près de leurs attentes et leurs besoins en leur apportant des recommandations personnalisées et sur-mesure !
Qu’est-ce qui t’éclate le plus ?
Avoir un job qui a du sens et le sentiment d’être utile ! Une envie, je crois, partagée par beaucoup de jeunes de ma génération. Par ailleurs, j’aime beaucoup l’approche englobante de la RSE qui ne se concentre pas uniquement sur l’enjeu environnemental mais intègre l’enjeu social ainsi que l’impact territorial des activités économiques. Selon moi, ce dualisme social/environnemental est nécessaire pour une transition juste.
Quel est ton parcours ?
Mon parcours est un brin éclectique !
Après des études en droit et sciences politiques, j’ai pris le virage des politiques publiques européennes. D’abord, à Bruxelles, au Parlement européen, puis au sein d’une ONG engagée pour l’Union européenne (le Mouvement Européen-France). Suite à ces expériences, j’ai souhaité mettre un pied dans le privé en devenant consultante en affaires publiques au sein d’un cabinet de conseil où je travaillais principalement sur les enjeux de santé. En quête de sens et alors que je souhaitais davantage me concentrer sur les enjeux sociaux et environnementaux, je me suis alors tournée vers la RSE. Un secteur, qui plus est, très sujet aux réglementations européennes !
En parallèle, je suis également bénévole au sein d’une Fondation, la Fondation Jean Jaurès, pour laquelle j’écris des études sur des sujets d’intérêt, dont la lutte contre la fast fashion ! Mon sujet de prédilection étant la mode durable. Vous pouvez consulter mon rapport pour lutter contre la fast fashion ici.
Pour toi, c’est quoi les Territoires de demain ?
Des territoires qui répondent aux enjeux de notre temps dans un esprit de concertation et de vivre ensemble.
Une citation que tu apprécies ?
Une citation que j’ai découverte alors que j’étais au lycée et que j’ai instantanément trouvée très forte : “La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes de bien.” (Edmund Burke).
Dans la même veine, j’apprécie aussi beaucoup la citation du philosophe humaniste Etienne de la Boétie : “Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux.”
Une passion ou une anecdote ?
De nature très curieuse, j’ai plusieurs hobbies et centres d’intérêt, notamment la photographie. Je me suis convertie à la photo argentique assez récemment. Ce que je préfère est la “street photography”, la photographie de rue.
Comment tes collègues te décrivent-ils ?
Affirmée, joviale, rigoureuse.
